Share This Article
Le nouveau récit de la finance traditionnelle
Arthur Hayes affirme que la finance traditionnelle se tourne vers le « debasement trade », qui implique des investissements dans l’or et les cryptomonnaies comme protection contre la dévaluation des devises. Ce changement marque une rupture significative dans l’approche des institutions financières traditionnelles.
Le mécanisme de la dépréciation monétaire
Hayes avance un mécanisme simple : lorsqu’une banque centrale fait face à une crise de confiance, elle achète du temps avec la planche à billets, par nécessité plutôt que par plaisir. Dans ce contexte, l’euro se dilue et l’actif rare gagne mécaniquement en attractivité.
Performance ajustée à la dévaluation
Hayes soutient que le Bitcoin surperforme largement des actifs comme les actions, l’immobilier et l’or lorsqu’on ajuste pour la dépréciation monétaire. Il insiste sur le fait que l’impatience à court terme est une erreur et que le Bitcoin doit être évalué sur des horizons pluriannuels.
Les actifs résistants à la dévaluation
Les cryptomonnaies et l’or ne sont pas liés à une nation spécifique et ne peuvent pas être arbitrairement dévalués par une banque centrale frénétique pour soutenir son système financier avec une monnaie fiduciaire.
Impact des politiques monétaires européennes
Hayes a récemment publié une analyse spécifique sur l’Europe, prédisant que la dette française et les pertes de la Banque de France forceront la BCE à imprimer des billions d’euros . Les cryptomonnaies pourraient bénéficier des mêmes mesures destinées à soutenir les institutions traditionnelles, tandis que les banques centrales s’attaquent aux crises de la dette.
Cette thèse du « debasement trade » représente un changement fondamental dans la façon dont les institutions financières perçoivent les cryptomonnaies : non plus comme des actifs spéculatifs, mais comme des protections légitimes contre l’érosion systématique du pouvoir d’achat des monnaies fiduciaires.