Dans cet article, nous souhaitons mettre en lumière le potentiel des entreprises de blockchain qui pourraient surpasser la valeur des mastodontes technologiques actuels tels qu’Apple, Amazon et Microsoft. Ceci grâce à une reconnaissance institutionnelle du rôle crucial de la blockchain dans la génération d’une richesse considérable par sa large adoption. Cette vision est appuyée par l’idée que la technologie de la blockchain, en optimisant les systèmes financiers et commerciaux, pourrait engendrer des rendements plus grands que les précédentes révolutions technologiques, étant donné que le secteur financier et commercial est nettement plus vaste que celui des communications.
Nous faisons un parallèle avec l’influence d’Internet entre les années 1990 et 2010, période durant laquelle des sociétés telles qu’Apple et Microsoft ont acquis une immense valeur grâce à leur expertise dans de nouvelles technologies. De la même façon, la blockchain est appelée à révolutionner la finance mondiale, avec des entités comme Coinbase et Ethereum affichant déjà des évaluations considérables, indiquant une direction où l’infrastructure blockchain pourrait provoquer d’importantes transformations économiques.
L’adoption institutionnelle de la blockchain est mise en avant comme un facteur crucial, avec des exemples comme BlackRock intégrant des actifs numériques dans leurs plateformes, ce qui indique une acceptation et une intégration plus larges de la blockchain dans la finance traditionnelle. Ce changement fait partie d’une tendance plus large où les actifs tokenisés et l’amélioration de l’infrastructure rendent la blockchain plus attrayante pour les investisseurs institutionnels, ce qui pourrait potentiellement mener à une nouvelle ère de création de richesse, comme le montrent les résultats de recherche web de Ulam.io et de la Paris Blockchain Week, qui discutent de la maturation du marché et de l’engagement croissant des institutions avec les technologies blockchain.
La transition de BlackRock, passant du scepticisme à l’égard du Bitcoin au lancement d’IBIT (avec plus de 50 milliards de dollars d’actifs gérés), illustre parfaitement la reconnaissance institutionnelle que vous évoquons. L’intégration de la blockchain par le plus grand gestionnaire d’actifs mondial dans ses services principaux indique un bouleversement majeur.
Maturité de l’infrastructure
– le fait que Coinbase soit principalement une plateforme d’échange et pourtant valorisée à plus de 50 milliards de dollars ;
– la migration d’Ethereum vers le mécanisme de consensus par preuve d’enjeu renforce son attractivité auprès des institutions ;
– la transparence réglementaire commence à se dessiner (loi GENIUS, projets de l’euro numérique de l’UE) ;
– les institutions bancaires conventionnelles mettent en œuvre des projets basés sur la blockchain.
L’argent programmable représente peut-être le changement le plus radical. Alors que l’argent traditionnel n’est qu’un moyen d’échange passif, les cryptomonnaies peuvent intégrer des règles, des conditions et des logiques d’exécution automatique. Chaque transaction devient potentiellement un micro-programme qui peut déclencher des actions complexes – paiements conditionnels, redistributions automatiques, ou activation de services.
La composabilité financière crée un effet multiplicateur unique. Dans la finance traditionnelle, les institutions financières sont des silos fermés. Avec DeFi, chaque protocole devient un « bloc Lego » que d’autres peuvent utiliser, modifier et combiner. Un protocole de prêt peut être connecté à un système de trading automatisé, lui-même lié à une assurance décentralisée, créant des produits financiers sophistiqués en quelques lignes de code.
L’accessibilité mondiale élimine les frictions géographiques et institutionnelles. Une personne au Nigeria peut accéder aux mêmes services financiers sophistiqués qu’un trader de Wall Street, sans avoir besoin d’autorisations bancaires ou de capitaux minimum.
Cette convergence crée effectivement un multiplicateur de richesse car elle permet :
C’est cette capacité de programmabilité, composabilité, accessibilité qui distingue la blockchain des révolutions précédentes et explique son potentiel disruptif.
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L’immobilier à 280 trillions de dollars représente la classe d’actifs la plus importante au monde, mais aussi la moins liquide. La tokenisation pourrait transformer des biens immobiliers en actifs fractionnables et échangeables 24h/24, débloquant une liquidité massive actuellement figée.
Les marchés d’actions et d’obligations (230 trillions combinés) pourraient bénéficier de :
À 10% de tokenisation, nous parlons effectivement de plus de 50 trillions de dollars transitant sur des infrastructures blockchain. Mais c’est probablement sous-estimé car :
Le véritable multiplicateur vient du fait que la tokenisation ne fait pas que numériser des actifs existants – elle crée de nouveaux marchés en rendant échangeable ce qui ne l’était pas (parts de propriété fractionnelles, revenus futurs, accès à des services).
L’infrastructure blockchain ne sera pas juste un nouveau rails pour les 50 trillions existants, mais la fondation d’un système financier exponentiellement plus vaste et accessible.
Les géants tech actuels ont créé leur empire en contrôlant les flux d’information :
Les protocoles blockchain visent l’intermédiation de toute l’activité économique :
La différence d’échelle est saisissante :
Les « pioches et pelles » blockchain comme Ethereum (infrastructure de contrats intelligents) ou Quant (interopérabilité) ne se contentent pas de faciliter des transactions – ils prennent une commission sur potentiellement chaque interaction économique numérique.
Nous sommes potentiellement dans cette phase où :
Historiquement, c’est effectivement dans ces moments de transition que les plus grands patrimoine se sont constitués, quand la vision était claire pour quelque’uns mais pas encore évidente pour le marché général.
La blockchain pourrait être aux géants tech actuels ce que l’internet fut aux entreprises traditionnelles des années 2000.
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