Un contrat de plusieurs milliards de dollars a été conclu entre le gouvernement britannique et Palantir pour développer des solutions militaires dans le secteur de l’intelligence artificielle

Lors de la récente visite du président Trump au Royaume-Uni, le pays a signé un contrat de cinq ans pour le développement de logiciels de défense d’une valeur d’un milliard de dollars avec le leader de l’intelligence artificielle Palantir. Il s’agit d’un « partenariat stratégique » dans lequel la plateforme d’intelligence artificielle gérera toutes les forces armées du pays et où la société promet également d’implanter son siège européen dédié à la défense à Londres.

■ Le Contrat britannique : un « tremplin » européen
Ꚛ Montant : 1,2 milliard $ sur 5 ans (plus gros contrat hors USA)
Ꚛ Mission :
¤ Remplacer les systèmes fragmentés de l’OTAN par une plateforme unifiée
Ꚛ Centraliser :
¤ Maintenance prédictive des avions/chars
¤ Simulations de guerre (algorithmes de bataille)
Traçabilité des armes (blockchain sécurisée)
Ꚛ Controverse : Risque de dépendance stratégique vis-à-vis d’une entreprise américaine

■ Palantir, l’IA sur le champ de bataille
Ꚛ Ukraine 2022 :
Logiciel utilisé pour cibler les missiles russes via analyse satellite/fuites de données
Résultat revendiqué : +30% d’efficacité des frappes
Ꚛ Israël :
Système « Habsora » (l’Evangile) : automatisation partielle des cibles à Gaza → accusations de « frappes robotisées »
Ꚛ ICE (Immigration US) :
Palantir a aidé à traquer les migrants → polémiques sur les déportations

■ Pourquoi les Marchés Adorent Palantir ?
❶ Monopole de l’IA géopolitique :
Seule entreprise capable d’intégrer drones/satellites/réseaux sociaux en temps réel
❷ Croissance explosive :
Chiffre d’affaires 2024 : +45% (2,3 milliards $)
Marge opérationnelle : 27% (grâce aux contrats gouvernementaux)
❸ Effet réseau :
Plus les pays l’adoptent, plus il devient difficile de switcher

■ Les Dangers cachés
Ꚛ Bug stratégique :
En 2016, un algorithme a mal identifié des civils en Syrie → frappe meurtrière
Ꚛ Dépendance critique :
Si un hacker pirate Gotham, tous les alliés de l’OTAN sont vulnérables
Ꚛ Surveillance de masse :
La Chine utilise une copie de Palantir (CloudMind) pour traquer les Ouïghours

■ Palantir en bourse : bulle ou réalité ?
Ꚛ Evaluation : 400 milliards $ = 180x le bénéfice (ratio P/E délirant) avec une action ayant doublé en six mois, portée par la demande croissante de solutions d’IA appliquées à la défense et aux infrastructures critiques.
Ꚛ Scénarios :
>Si nouveaux contrats (Japon, Arabie Saoudite) → 600 milliards $ en 2025
< Si scandale éthique → chute de 50% (comme Cambridge Analytica en 2018)

Palantir Technologies, société américaine spécialisée dans les logiciels d’aide à la décision basés sur l’IA, s’impose comme un acteur central dans le traitement et la coordination de données sensibles. Sa plateforme agrège des informations issues de capteurs, satellites et réseaux, pour optimiser la planification, la maintenance et la surveillance.

L’entreprise est présente dans deux grands segments :

¤ Commercial : gestion des risques, optimisation des chaînes logistiques, maintenance prédictive.

¤ Public : défense, sécurité intérieure, immigration et opérations militaires.

Expansion en Europe

Palantir a récemment remporté un contrat de plusieurs milliards de dollars avec le Royaume-Uni, son premier accord majeur hors des États-Unis. Ce projet prévoit la création d’un centre de défense européen à Londres et le remplacement de systèmes existants par une solution unifiée couvrant la gestion des actifs, la transparence des chaînes d’approvisionnement et la simulation de scénarios militaires. L’entreprise collabore déjà avec l’OTAN et le ministère américain de la Défense.

Critiques et inquiétudes

L’entreprise affirme que ses logiciels intègrent un contrôle humain et un système de traçabilité des actions, visant à améliorer la précision et réduire les dommages collatéraux. Toutefois, la concentration du risque stratégique entre les mains d’un acteur étranger continue de susciter des débats sur la résidence des données et l’éventuelle utilisation à des fins de surveillance civile.