En juin 2022, le président Emmanuel Macron déclarait que la France se voit entrée dans « une économie de guerre », un terme qui indique une profonde réorganisation économique pour appuyer les initiatives de guerre. Quelles étaient les intentions du Président Macron ? Il souhaitait indéniablement une loi de programmation militaire, une hausse du budget dédié à la défense uniquement pour la France ou peut-être réquisitionner des activités civiles vers la production militaire ? Pour toute l’Europe ? Quoi qu’il en soit, son objectif était de favoriser l’émergence d’une véritable industrie militaire et de défense en Europe.
« Cette confiance, elle s’inscrit dans un contexte inédit, et je pense que nous devons tous, à cette occasion et dans les temps qui viennent, en tirer les conséquences, celle aussi d’une entrée dans une économie de guerre, dans laquelle, je le crois, nous allons durablement devoir nous organiser »
Emmanuel Macron, Inauguration du salon Eurosatory 2022
« C’est-à-dire aussi une économie dans laquelle il faudra aller plus vite, réfléchir différemment sur les rythmes, les montées en charge, les marges, pour pouvoir reconstituer plus rapidement ce qui est indispensable pour nos forces armées, pour nos alliés ou pour celles et ceux que nous voulons aider. Une économie au fond, dans laquelle on ne peut plus vivre au même rythme, avec la même grammaire d’il y a un an. Tout a changé. Ce changement, ce n’est pas simplement l’Etat ou les Etats qui peuvent en subir les conséquences, ce sont tous les acteurs de la filière, avec évidemment des commandes supplémentaires »
Dans un monde de plus en plus instable, l’économie de guerre redevient une réalité pour de nombreux pays. Les tensions géopolitiques actuelles, notamment le conflit russo-ukrainien et les crises au Moyen-Orient, transforment profondément les structures économiques mondiales. Cette réorientation des ressources vers l’effort militaire crée un environnement économique particulier, caractérisé par un dirigisme accru et une priorisation des industries stratégiques de défense. La France, comme d’autres nations, s’adapte à cette nouvelle réalité en augmentant significativement son budget militaire. Pour les entreprises, cette situation génère simultanément des risques majeurs et des opportunités considérables. Cet article examine les caractéristiques de l’économie de guerre contemporaine, les secteurs bénéficiaires, les défis associés et les stratégies d’adaptation pour les acteurs économiques.
La sécurisation des chaînes d’approvisionnement stratégiques constitue un pilier fondamental de l’économie de guerre moderne. Les tensions internationales actuelles fragilisent l’accès aux ressources essentielles, menaçant directement la continuité des opérations militaires et industrielles. Face à cette vulnérabilité, la France déploie des initiatives gouvernementales ambitieuses pour constituer des stocks stratégiques minimaux et réduire sa dépendance aux importations critiques.
La Direction générale de l’armement (DGA) a lancé onze projets majeurs de relocalisation industrielle visant à renforcer la souveraineté nationale dans les secteurs stratégiques. Ces efforts s’inscrivent dans une logique de résilience économique face aux risques de ruptures d’approvisionnement en période de conflit.
Les secteurs d’approvisionnement critiques
Certains domaines industriels revêtent une importance particulière dans le contexte d’une économie militarisée. L’approvisionnement en énergie, métaux rares et semi-conducteurs représente un enjeu de sécurité nationale prioritaire. Le détroit d’Ormuz, par exemple, constitue un point névralgique pour le transit des hydrocarbures mondiaux. Les tensions croissantes entre l’Iran et Israël menacent directement cette artère commerciale vitale, illustrant la fragilité des circuits d’approvisionnement internationaux.
Stratégies de diversification des sources
Pour minimiser leur vulnérabilité, entreprises et États multiplient les stratégies de diversification. L’établissement de partenariats stratégiques avec différents fournisseurs internationaux permet de réduire la dépendance à une source unique. Le développement de filières nationales pour les matières premières critiques et la constitution de réserves stratégiques complètent ce dispositif de résilience économique. Cette approche multidimensionnelle renforce la capacité de résistance face aux perturbations d’approvisionnement induites par les conflits internationaux.
Des carnets de commandes remplis : transformation du marché de la défense
Le secteur français de la défense connaît une croissance spectaculaire, portée par l’augmentation massive des investissements militaires nationaux et internationaux. Les commandes annuelles ont plus que doublé, passant de 9,5 milliards d’euros (période 2012-2016) à 20 milliards d’euros en 2023. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, qui prévoit un budget historique de 413,3 milliards d’euros, représentant 118 milliards supplémentaires par rapport au cycle précédent.
Impact sur les entreprises du secteur
De nombreux acteurs industriels français bénéficient directement de cette expansion du marché. Forgital FMDL, forge spécialisée dans les composants militaires, a vu son chiffre d’affaires tripler sur certains segments depuis le début du conflit ukrainien. KNDS France a réduit de moitié les délais de production des canons Caesar tout en triplant sa capacité productive. Dassault Aviation illustre parfaitement cette transformation industrielle, passant d’une production mensuelle d’un seul Rafale en 2022 à trois appareils aujourd’hui.
Opportunités pour les sous-traitants et PME
La Base industrielle et technologique de défense (BITD) française compte environ 4000 à 5000 entreprises, dont 90% sont des PME. Ce tissu industriel, qui représente entre 200 000 et 250 000 emplois, bénéficie de nouvelles opportunités de croissance dans ce contexte d’expansion. Les petites structures spécialisées dans la sous-traitance militaire voient leurs perspectives commerciales s’améliorer significativement, notamment grâce aux politiques de développement de capacités nationales stratégiques.
Produire plus et plus vite : les défis de l’adaptation industrielle
L’économie de guerre impose une transformation radicale des modèles de production industrielle. Les entreprises du secteur militaire doivent désormais concilier augmentation des cadences et réduction des délais de fabrication. Thales exemplifie cette révolution productive en réduisant de 18 à 6 mois le temps de production de ses systèmes radar de haute technologie, tout en maintenant les standards de qualité exigés par les forces armées.
Tension entre optimisation des coûts et impératifs stratégiques
Les industriels de la défense font face à un dilemme complexe. La logique traditionnelle d’entreprise privilégie l’optimisation des coûts et la production en flux tendus pour maximiser la rentabilité. D’un autre côté, les impératifs d’une économie militarisée exigent des capacités excédentaires et des stocks importants pour garantir la réactivité en cas de crise. Cette tension fondamentale nécessite une redéfinition des priorités stratégiques des entreprises du secteur.
Innovations technologiques accélérées
La pression pour produire davantage et plus rapidement catalyse l’innovation dans les processus industriels et les technologies de production avancées. L’automatisation, l’impression 3D et les technologies numériques transforment les chaînes de production. Ces avancées permettent une flexibilité productive accrue, essentielle pour adapter rapidement les capacités industrielles aux évolutions des besoins militaires dans un contexte géopolitique instable.
Malgré l’essor du secteur, les entreprises de défense françaises font face à une pénurie critique de main-d’œuvre qualifiée. Ce déficit de compétences affecte particulièrement les PME sous-traitantes spécialisées dans les technologies militaires avancées. Les besoins spécifiques en expertises techniques se heurtent à la concurrence d’autres secteurs industriels, souvent perçus comme plus attractifs ou éthiquement moins controversés.
Initiatives pour développer les compétences
Pour répondre à ces défis, plusieurs mesures structurelles ont été mises en place. La création d’un observatoire des métiers de la BITD permet d’identifier précisément les besoins en compétences du secteur. Une enquête nationale approfondie sur les besoins en ressources humaines complète ce dispositif d’anticipation. Le déploiement innovant de la réserve industrielle de défense (RID) sous statut militaire offre une solution flexible pour mobiliser rapidement des compétences techniques en période de tension.
Attractivité du secteur et perception publique
L’image du secteur de la défense constitue un frein significatif au recrutement, particulièrement auprès des jeunes diplômés. Des initiatives de valorisation des métiers stratégiques et de leur contribution essentielle à la sécurité nationale sont déployées pour améliorer cette perception. Les entreprises développent également des politiques de responsabilité sociale spécifiques pour répondre aux préoccupations éthiques des candidats potentiels.
Dans ce contexte d’économie militarisée, les entreprises doivent adopter des positionnements stratégiques adaptés aux nouvelles réalités du marché. Plusieurs approches complémentaires s’offrent aux acteurs économiques : diversification des activités, innovation technologique, partenariats stratégiques et développement international. Ces stratégies permettent de capitaliser sur les opportunités tout en minimisant l’exposition aux risques inhérents aux marchés militaires.
Leviers de croissance spécifiques
Les PME et ETI disposent de plusieurs leviers pour accélérer leur développement. L’accès aux contrats gouvernementaux représente une source stable de revenus dans un environnement économique incertain. L’innovation technologique, particulièrement dans les domaines de la cybersécurité et de la logistique militaire, offre des perspectives de différenciation stratégique. Le soutien institutionnel à la production nationale, les opportunités d’exportation et les collaborations inter-entreprises complètent ces vecteurs de croissance.
Secteurs d’opportunités
Au-delà de la défense traditionnelle, plusieurs secteurs connexes présentent un potentiel significatif. La cybersécurité et l’intelligence artificielle appliquées aux enjeux militaires connaissent une croissance exponentielle. Les technologies de communication avancées, essentielles aux opérations modernes, offrent également des perspectives prometteuses. Les industries de santé militaire et les manufactures spécialisées dans les composants critiques complètent ce panorama des secteurs porteurs.
– Aéronautique Militaire :
– Conception et fabrication d’avions de chasse et d’attaque
– Développement de drones de surveillance, de reconnaissance et de combat
– Production d’hélicoptères militaires pour le transport, le combat et les opérations de recherche et de sauvetage
– Systèmes de défense aérienne intégrant des radars, des missiles sol-air et des systèmes de commandement sophistiqués
– Naval Militaire :
– Production de sous-marins nucléaires et conventionnels pour la dissuasion stratégique et les opérations sous-marines
– Construction de navires de guerre pour les opérations navales
– Industrie de Défense :
– Développement et production de systèmes d’armes, tels que des missiles et des lanceurs
– Fourniture de services de maintenance et de modernisation pour les équipements militaires
– Production de matériels de protection individuelle et collective pour les militaires
– Technologies de l’Information et de la Communication :
– Développement de systèmes de communication sécurisés pour les forces armées
– Création de solutions de cybersécurité pour protéger les infrastructures critiques
– Ingénierie et Conseil :
– Études et conception de systèmes de défense complexes
– Conseil en stratégie et en gestion de projet pour les industries de défense
Ces secteurs sont essentiels pour soutenir l’effort de guerre et assurer la sécurité nationale. Les industries de défense françaises, par exemple, représentent 200 000 emplois non délocalisables et génèrent des exportations significatives. Le modèle économique de ces industries est cependant contraint par des enjeux stratégiques, politiques et économiques complexes ².
Les opportunités d’affaires dans une économie de guerre sont nombreuses, notamment dans les secteurs suivants :
– Défense et Sécurité :
– Fabrication d’équipements militaires et de systèmes de sécurité,
– Technologies de surveillance et de défense aérienne,
– Développement de solutions de cybersécurité pour protéger les infrastructures critiques,
– Technologie et Innovation :
– Intelligence artificielle et technologies de communication avancées,
– Développement de solutions novatrices pour la logistique militaire et les équipements de santé,
– Recherche et développement dans les domaines de la défense et de la sécurité,
– Industrie Manufacturière :
– Aérospatiale et automobile,
– Électronique et composants critiques,
– Production de biens stratégiques et fourniture de composants essentiels,
– Santé et Sciences de la Vie :
– Fabrication de dispositifs médicaux et de matériel de santé
– Laboratoires pharmaceutiques et fournisseurs de services de santé
– Développement de solutions médicales innovantes pour les besoins de défense et de sécurité.
Les entreprises françaises peuvent bénéficier de plusieurs leviers de croissance dans ce contexte :
– Contrats Gouvernementaux : obtention de contrats pour fournir des biens et services essentiels à la défense et à la sécurité nationale ;
– Innovation Technologique : développement de solutions novatrices pour répondre aux défis complexes de la défense et de la sécurité ;
– Soutien à la Production Nationale : incitations et soutiens gouvernementaux pour augmenter la capacité de production et renforcer la chaîne d’approvisionnement ;
– Exportations : opportunités d’exportation pour les entreprises compétitives dans les secteurs de la défense, de la santé et de la technologie ;
– Collaboration et Partenariats : opportunités de collaboration avec d’autres acteurs de l’écosystème pour créer des solutions holistiques et synergiques ¹.
Le financement de cette transformation économique suscite des débats majeurs. L’histoire montre que les économies de guerre reposent largement sur l’endettement public massif. Pendant la Première Guerre mondiale, la dette allemande fut multipliée par 30, celle des États-Unis par 25, et celle de la France par 6. Les recettes fiscales traditionnelles ne couvrant qu’une fraction des dépenses militaires (16% en France durant ce conflit), des mécanismes de financement spécifiques deviennent nécessaires.
Le débat contemporain oppose deux approches. Certains économistes et représentants patronaux préconisent des réformes structurelles : augmentation du temps de travail, report de l’âge de départ à la retraite, simplification administrative et désindexation des prestations sociales. D’autres privilégient des solutions alternatives comme le recours à l’emprunt national ou l’utilisation des avoirs russes gelés pour financer l’effort de défense sans compromettre le modèle social français.
L’idée que des particuliers versent de l’argent à l’État pour financer la défense du pays est un sujet de discussion parmi certains politiciens français.
Le Premier ministre François Bayrou a répondu qu’un emprunt national était une « possibilité » pour augmenter les dépenses militaires, mais il est resté prudent et a déclaré qu’aucune décision n’était prise. Cette solution pourrait mobiliser les citoyens français autour d’une grande cause qui a déjà fait ses preuves par le passé, mais dans des contextes différents et avec des fortunes diverses.
En 2009, Nicolas Sarkozy a proposé un grand emprunt national pour financer les investissements futurs, avec une commission proposée par les anciens Premiers ministres Rocard et Juppé. Le plan a finalement été cantonné à 35 milliards d’euros, dont 22 milliards de nouveaux. Cependant, le gouvernement l’a jugé moins attrayant pour le marché, ce qui a conduit à l’extension du programme d’investissements d’avenir (PIA) avec de nouveaux fonds.
En 1993, Édouard Balladur a lancé l’emprunt « Mauroy », qui visait à financer de nombreux grands projets et à réduire le chômage des jeunes. Cependant, si Balladur devait défendre l’emprunt, l’équilibre financier serait critiqué.
En 1977, le Premier ministre Raymond Barre a lancé l’emprunt « Barre » pour 8 milliards de francs, avec un taux d’intérêt de 8,80 %. Cet emprunt a été remboursé en 1985, mais son principal avantage était l’indexation fiscale.
En 1973, Valéry Giscard d’Estaing a présenté un plan visant à réduire la TVA de 23 % à 20 %, entraînant un emprunt national de 8,5 milliards de francs. L’emprunt a finalement été remboursé en 1988.
L’emprunt national de 300 milliards d’euros prévu pour 2025 en France suscite des inquiétudes quant à son impact sur la population. Voici quelques risques potentiels :
– Augmentation de la dette publique : La dette française atteint déjà 112,8% du PIB, et l’emprunt supplémentaire pourrait aggraver la situation, rendant plus difficile la gestion des finances publiques à long terme.
– Inflation et perte de pouvoir d’achat : L’inflation, bien que prévue en baisse, pourrait être affectée par les taux d’intérêt élevés nécessaires pour attirer les investisseurs pour cet emprunt massif, ce qui impacterait le pouvoir d’achat des ménages.
– Instabilité politique et économique : Le contexte politique actuel en France, marqué par une certaine instabilité, pourrait rendre les investisseurs plus prudents, entraînant des coûts d’emprunt plus élevés et des risques pour la stabilité économique.
– Impact sur les services publics : Pour rembourser cet emprunt, l’État pourrait être amené à réduire ses dépenses publiques ou à augmenter les impôts, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les services publics et les programmes sociaux.
– Dépendance aux marchés financiers : La France pourrait devenir encore plus dépendante des marchés financiers et des investisseurs étrangers, ce qui pourrait limiter sa marge de manœuvre économique et politique.
Il est essentiel de noter que l’Agence France Trésor (AFT) gère cet emprunt avec prudence et flexibilité, en maintenant un dialogue constant avec les investisseurs internationaux pour garantir la stabilité financière ¹.
L’histoire économique des guerres offre des enseignements précieux. Les périodes d’après-conflit ont souvent généré des rebonds économiques significatifs, comme les Années folles après 1918 ou les Trente Glorieuses après 1945. Ces phases d’expansion post-conflit s’accompagnent généralement de transformations profondes dans l’ordre économique mondial et d’avancées sociales majeures, comme l’illustre la création de la Sécurité sociale française en 1945.
A investir
Rheinmetall
KNDS Group
Sources
L’économie de guerre fait référence à la mobilisation des ressources d’un pays pour soutenir son effort de défense et de sécurité nationale. Actuellement, la France et d’autres pays européens sont confrontés à une économie de guerre en raison des tensions géopolitiques, notamment avec la Russie.
Caractéristiques de l’économie de guerre
– Augmentation des dépenses militaires : La France vise à doubler son budget de défense pour atteindre 100 milliards d’euros d’ici 2030, soit 3% du PIB.
– Réindustrialisation : L’économie de guerre peut stimuler la réindustrialisation du pays en favorisant les industries de défense et les entreprises sous-traitantes.
– Gestion des risques : Les entreprises doivent être résilientes et gérer les risques liés à la géopolitique, à la dépendance énergétique et à la cybersécurité.
Impact sur les entreprises
– Effet d’éviction : La mobilisation de l’épargne pour la défense pourrait réduire les investissements dans d’autres secteurs.
– Augmentation des coûts : Les entreprises pourraient subir des coûts plus élevés en raison de l’augmentation des taux d’intérêt et des prix de l’énergie.
– Innovation : L’économie de guerre peut stimuler l’innovation dans les industries de défense et les technologies liées à la sécurité.
Exemples de mesures
– Loi de programmation militaire : La LPM 2024-2030 vise à renforcer les capacités de défense de la France et à soutenir les industries de défense.
– Investissements dans la défense : Les investissements dans la défense peuvent stimuler l’économie et créer des emplois
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