L’examen technique institutionnel de RL1 (« Regulated Layer One ») met en lumière un projet stratégique pluridimensionnel, intégrant progrès technologique, défis réglementaires et autonomie financière européenne. Voici une récapitulation organisée.
Le réseau/projet SWIAT, initié par DekaBank, LBBW et Standard Chartered, a traité plus de 600 millions d’euros en tokenisation de fonds et obligations. Le démarrage officiel a eu lieu le 29 septembre 2025, comme l’a attesté un communiqué de presse émis par les banques impliquées. Le réseau se concentre sur les « marchés de capitaux », à l’opposé du RLN britannique (orienté sur les paiements) ou du Global Layer One de Singapour (multi-actifs). Il convient de préciser que RL1 n’est pas une blockchain publique, mais plutôt une DLT (Distributed Ledger Technology) autorisée, conforme au Régime Pilote DLT de l’UE.
❷ SWIAT, réseau existant depuis 2021, a déjà traité plus de 600 M € de volume, émis des fonds crypto et des parts tokenisées.
❸ La feuille de route comprend trois phases :
– expérimentation (2021‑2023),
– industrialisation (2024‑2025) et
– institutionnalisation via RL1 (sept. 2025).
¤ Le différentiel réglementaire est majeur :
– sous Basel III, la tokenisation sur une chaîne permissionless (ex. Ethereum) impose un facteur de risque de 1250 % (ex. 100 M € d’actifs → 1,25 Md € de capital requis),
– alors que RL1 prévoit 0 % de capital additionnel, créant un « moat » réglementaire.
❹ Le marché adressable en Europe est estimé entre 8 000 et 15 000 md$ d’actifs tokenisables d’ici 2030, le chiffre de 80 000 md$ reflétant le potentiel mondial.
❺ Géopolitiquement, RL1 répond à la dépendance européenne aux infrastructures américaines (SWIFT, Visa) et à la concurrence chinoise (e‑CNY, CIPS), offrant une souveraineté numérique financière comparable à Airbus vs Boeing.
❻ Techniquement, RL1 renonce à la décentralisation pure des blockchains publiques ; il s’agit d’une DLT permissionnée contrôlée par un consortium bancaire, avec KYC/AML obligatoires, interopérabilité restreinte mais garantissant conformité légale.
❼ Sur le plan concurrentiel, RL1 se différencie du RLN (paiements) et du Global Layer One (multi‑actifs) par son focus capitaux et son cadre UE (MiCA, DLT Pilot).
◙ Risques : fragmentation si les réseaux régionaux restent incompatibles, et pression de SWIFT qui explore déjà la blockchain.
◙ Scénarios d’impact sur l’écosystème crypto :
¤ coexistence (60 % → RL1 pour actifs régulés, crypto publics pour DeFi),
¤ cannibalisation (25 % → perte de liquidité d’Ethereum) ou
¤ catalyseur (15 % → adoption institutionnelle accrue).
◙ Feuille de route :
¤ pilote 2025‑2026 (10 banques, 1‑5 Mds €),
¤ scaling 2027‑2028 (50+ institutions, 50‑200 Mds €) puis
¤ adoption massive 2029‑2030 (500‑2 000 Mds €) avec interopérabilité RLN et Global Layer One.
RL1 = infrastructure systémique, pas simple expérimentation.
■ Adoption institutionnelle d’abord via RL1.
■ Impact majeur sur la tokenisation européenne à horizon 2030.
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